Artisans
(xvi e siècle) Emprunté, au moment de la Renaissance, à l’italien artigiano, lui-même dérivé du latin ars, artis (« art »), et de la terminaison -anus. Originellement, l’« artisan » est celui qui met son art au service d’autrui. Ce mot a la même origine que artiste, dont il a été synonyme jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Par la suite, artiste s’est appliqué à ceux qui utilisaient leur art pour le plaisir, alors qu’artisan a été lié à l’esprit commercial. Aujourd’hui, on parle d’« artisan maçon », d’« artisan menuisier », etc., mais d’« artiste peintre », d’« artiste musical », etc., sans qu’il y ait mélange des deux. (Source Wiktionnaire)
-
La Forge d’Asgeir
Je suis artisan métallurgiste. Ce métier regroupe les compétences de féron fèvre, coutelier, fondeur de bronze, bijoutier, formeur de métaux en feuilles, taillandier et charbonnier. Ce corps de métier était présent dans toutes les villes au Xème siècle, l’artisan partait de la matière minérale c’est-à-dire le minerai, et le transformait en métal; c’est le travail du féron. De ce métal l’artisan crée un objet, il devient alors le fèvre. Dans le passé on parlait de fèvre coutelier, fèvre taillandier, et désormais le seul fèvre gardé dans notre langue est l’orfèvre.