Ce roman exploite ce que j’observais déjà dans l’introduction du « Secret d’Omonville » :
« J’aime les histoires ciselées de personnages dont la caractéristique essentielle est leur Humanité. Je sais que cela me vient de ma conviction professionnelle que l’âme la plus noire appartient malgré tout à un être humain , que le manichéisme est une bêtise car la vie ne se sépare pas linéairement entre le Bien et le Mal, qu’en chaque individu les deux se mélangent inextricablement, et que si je veux décrire un Homme je dois évoquer les deux faces qui le constituent. C’est ce que j’appelle la couleur de la toile que je tisse. »
La clef de l’énigme est dans cette dualité qui peut conduire à la folie…
Quand ils abordèrent le voilier, un petit huit mètres immatriculé à Cherbourg, un homme seul était assis à l’avant, jambes pendantes, l’air égaré. Il serrait contre lui un peignoir blanc dégoulinant. Il tendit un bras vers l’eau bleue : « Elle a coulé là… ».
Dans cette deuxième enquête qui commence par un suicide au large de la Hague, Clara Mandoni se trouve confrontée à la folie.
A son retour de vacances, passées dans sa famille en Corse, elle se voit adressés des morceaux de corps humain accompagnés de messages ne laissant aucun doute sur la volonté de l’expéditeur de s’en prendre à elle.
Une énigme en forme de puzzle, dont il lui faudra remettre en place toutes les pièces au risque de s’y perdre. Un défi à la hauteur de son talent, qu’elle relève avec succès avec l’aide attentive de son fidèle Lenoir.