Des créatures d’étrangeté sidèrent la vue et l’étendue. Des êtres de sous sol, de folle végétation et de terre vive, comme nés d’une contrée interdite, menacent du dedans toutes nos certitudes, et on ne fait pas le fier devant leur implacable et stupéfiante présence. Surgissantes en entités venue du bas. Du plus bas qui soit. Du plus intime, du plus scabreux, et du plus puissant. Juste en dessous des nappes phréatiques les plus enfouies. La modernité d’apparat ne sachant qu’abandonner ses profondeurs, les profondeurs se vengent. Isabelle Levéel laisse filtrer l’antre, le fiel, le sarcasme, le maléfice, le grotesque, le désastre, l’interdit et la mélancolie. D’incroyables forces latentes entrent en…